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Présentation

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Toujours l'humain au centre de mon travail, mêlant à la fois le rêve et la réalité, l'onirique et le symbolique, la féminité et la singularité, voilà ce qui m'anime depuis des années.

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L'humain, comme thème récurent, et le choix répétitif de formats ronds, que ce soit sur rhodoïde (Les dormeurs et la somnambule), sur bois (Visages) ou toile (La rose de la villa Garance) ainsi que des formes rondes ou ovales, dessinées ou peintes ici ou là, me permettent en quelque sorte d'arrondir les angles de la vie!

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Tout à la fois, images rêvées, images sublimées, images intimes ou instants vécus, mes huiles sur toile, aquarelles, fusains ou pastels sur papier, sont un livre d'images autobiographiques.

Entre les visages et les corps, la nature s'invite, s'immisce pour respirer, et quand je peins des nageurs, c'est pour mieux flotter. 

 

Sensible, entre autres, aux oeuvres singulières de Jérôme Bosch, d'Odilon Redon, Frida Kalho, Meret Oppenheim, Françoise Vergier ou Yayoi Kusama, 

mon travail s'est également nourri depuis toutes ces années de voyages (Allemagne, Angleterre, Bolivie, Espagne, Etats-Unis, Grèce, Inde, Italie, Maroc, Mauritanie, Mexique, Portugal, Syrie, Thaïlande...), puisant ici et là des couleurs, des formes, des sensations.

A cela s'ajoute les lectures (Artaud, Bataille, Breton, Caroll, Cyrulnik, Jung, Oppenheim, Zweig, ...) comme autant d'images possibles à créer, à inventer.

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Au commencement, le dessin, qui a toujours été là, comme gamme, comme nécessaire. Des notes graphiques au crayon, au fusain, au pastel.. et cette liberté du trait, de la courbe, des hachures, des fondus... qui créaient des surprises, des accidents... 

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Ici, un ensemble de peintures essentiellement roses, intitulées ironiquement « la vie en rose... », sorte d'albums de peintures sur la condition de l'artiste, sur la condition de la femme, jouant ainsi avec le fameux dicton populaire du « rose pour les filles, bleu... ». 

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Puis là, des toiles (Rideau, Pleine lune, Cellules-moi...) où la figure disparaît, laissant la place à des silhouettes prises dans une trame linéaire verticale (un voile, un rideau) ou circulaire (un tourbillon, une spirale), traduisant un effacement progressif d'une représentation figurative de l'être et de la couche picturale à proprement parler, pour n'en laisser qu'une trace, une empreinte.

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Et entre les séries de dessins et de peintures, se trouvent ceux que j'appelle "Les solitaires", ces oeuvres isolées qui relient les périodes de création et qui permettent d'ouvrir de nouvelles voies. 

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Depuis 15 ans, je tricote avec la peinture! Celle-ci est devenue plus abstraite, plus minimale, à la texture fine et dense, à l'aspect visuel quelque peu hypnotique et contemplatif...
Mes toiles « Mailles « sont souvent monochromes ou bicolores, jouant sur des codes couleurs en rapport avec le sujet peint, chaque toile évoquant un état mental (Sortir du tunnel, Les fleurs du mal, Coeur de rose, Partition vitale...). 

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Par ce lent et minutieux processus de création, tout à la fois apaisant et obsessionnel, j'avance... 

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Aude de Marcellus

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